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Prières orthodoxes à Sainte Sophie de Rome, martyre

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Martyres Sainte-Sophie et ses trois filles :

Foi, Espérance et Charité

 

Перенесение мощей мучениц Веры, Надежды, Любови

и матери их Софии из Рима в Эшо

 

 

Tropaire de Sainte Sophie et ses filles (ton 5) :
Telle un olivier qui porte du fruit, vénérable martyre Sophie, tu as poussé dans les parvis du Seigneur et, par de nobles combats, tu as offert au Christ ton fruit le plus doux, les trois filles issues de ton sein, Foi, Espérance et Charité ; avec elles, intercède en faveur de nous tous !

 

Kondakion de Sainte Sophie et ses filles (ton 1) :
Les plus purs rameaux des illustres Sophie, Foi, Espérance et Charité, ont dénoncé, comme folie, la sagesse des païens et, remportant la victoire au combat, ont obtenu des mains du Christ, Seigneur de l’univers, l’incorruptible couronne des cieux.

 

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Reliques de Sainte-Sophie et ses trois filles

Eglise Saint-Trophime d'Eschau

 

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Diocèse de Strasbourg

 

 

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Eschau est située sur l’ancienne voie romaine reliant Bâle-Augst à Strasbourg. L’abbaye Sainte-Sophie fut fondée vers 770 par trois membres de la famille ducale d’Alsace : Rémy, évêque de Strasbourg, Adala,  première abbesse d’Eschau, et Roduna, moniale. Le monastère, détruit par les Hongrois en 926, est reconstruit par l’évêque Widerold autour de 996. Un cloître remarquable est érigé vers 1130 au nord de l’abbatiale. Avec des fragments retrouvés lors de fouilles archéologiques, le musée de l’Œuvre Notre-Dame en présente à Strasbourg une reconstitution partielle. En 1143 l’abbaye fonda sur la « route romaine » passant à Eschau « un hôpital pour pèlerins de toutes parts venant ». Depuis 1989, un jardin monastique de plantes médicinales fait revivre cette activité caritative et médicinale des moniales.  
Cette construction représentative de l’architecture ottonienne trouve ses racines dans l’art impérial de Charlemagne. Saint-Trophime diffère des autres édifices à piliers et plafonds charpentés, comme ceux d’Avolsheim ou d’Altenstadt. Elle rappelle d’autres basiliques ottoniennes comme celle de Reichenau ou d’Hildesheim.  
Saint-Trophime est considérée, à cause de ses volumes et de ses proportions, comme un édifice représentatif du premier art roman alsacien, se rattachant à l’architecture carolingienne-ottonienne. Plusieurs particularités la distinguent des églises romanes ultérieures. La nef centrale est deux fois plus large que les bas-côtés. La croisée rectangulaire est délimitée par deux arcs diaphragmes hauts et deux arcs plus bas ; le transept, plus bas que la nef, est un trait de l’architecture carolingienne. L’abside, directement soudée à la croisée, est d’une dimension monumentale. Ce jeu de formes et de dimensions s’avère caractéristique de l’architecture ottonienne.  
Elévation : Six arcades sur piliers carrés séparent la nef centrale des bas-côtés. Les six fenêtres percées à l’origine dans les murs gouttereaux de la haute nef ont disparu, remplacées par des ouvertures pratiquées au 18e siècle. Seuls les piliers et les arcs de la croisée sont en pierre de taille, tout le reste de l’édifice est composé de maçonneries en petit appareil.   
Volumes et proportions : En dehors de la seule abside voûtée en cul-de-four, tout l’édifice présente des plafonds charpentés. La largeur des bas-côtés correspond exactement à la moitié de celle de la nef centrale. La croisée est de plan rectangulaire. On trouve à l’extrémité ouest des bas-côtés des traces de compartiments carrés. Les proportions d’origine de l’édifice ont été légèrement altérées. Par rapport aux volumes primitifs, le niveau actuel du sol est supérieur de plus d’un mètre.  
 
 
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Eschau – DEUTSCH
 
Eschau liegt an der alten Römerstraße Straßburg –Basel-Augst. Die St. Sophien-Abtei Eschau wurde um 770 von drei Angehörigen der elsässischen Herzogsfamilie gegründet : vom Straßburger Bischof Remigius, von der ersten Äbtisstin Adala und deren Schwester Roduna. Das von den Ungarn 926 zerstörte Kloster wurde von Bischof Widerold um 996 wieder aufgebaut. Um 1130 errichtete man einen bemerkenswerten Kreuzgang nördlich der Stiftskirche. Das Museum de l’Œuvre Notre-Dame in Straßburg zeigt bedeutende Fragmente dieses Kreuzganges, die in Ausgrabungen gefunden wurden und eine Vorstellung von seiner ursprünglichen Gestalt geben. 1143 gründete die Abtei “an der Römerstrasse” ein “Hospital für Pilger, die von allen Seiten herbeiströmen” . Der 1989 angelegte Klosterkräutergarten erinnert an jene karitative und ärztliche Tätigkeit der hiesigen Benediktinerinnen.  
Dieser Bau ist repräsentativ für ottonische Architektur und findet seinen Ursprung in der Hofkunst Karls des Großen. Die Kirche Sankt Trophimus gehört zwar zu dem Typus der Pfeilerbasiliken mit einer Holzdecke, wie auch Avolsheim und Altenstadt, unterscheidet sich aber von ihnen durch Grundriss und Proportionen. Sie erinnert an ottonische Basilikalbauten, wie z.B. auf der Reichenau und in Hildesheim. 
Die Kirche Sankt Trophime zählt aufgrund ihrer Proportionen und Ausmaße noch zu den vorromanischen Bauwerken des Elsass, die unter dem Einfluß der karolingisch-ottonischen Architektur entstanden sind. Durch ihre Eigenheiten unterscheidet sie sich von den späteren romanischen Bauten: Ihr Mittelschiff ist gegenüber den Seitenschiffen überproportional breit;  die rechteckige Vierung ist durch zwei hohe Querbögen abgegrenzt; das Querhaus ist niedriger als das Langhaus, ein architektonisches Relikt aus der Karolingerzeit. Die unmittelbar an die Vierung angeschlossene Apsis ist von monumentalem Ausmaß. Dieses Zusammenspiel von Formen und Größenverhältnissen gibt eine Vorstellung von den Merkmalen ottonischer Architektur.  
Sechs Arkaden auf quadratischen Pfeilern trennen das Mittelschiff von den Seitenschiffen. Die originalen Obergadenfenster sind heute verschwunden. Sie wurden im 18. Jahrhundert durch neue ersetzt. Nur Pfeiler und Rundbögen der Vierung bestehen aus großen Hausteinen, der Rest des Baues ist aus Kleinquaderwerk. 
Mit Ausnahme des Apsis, die mit einer Halbkuppel gewölbt ist, hat die Kirche in allen Raümen holzdecken. Das Mittelschiff ist genau doppelt so breit wie ein Seitenschiff. Die Vierung ist rechteckig. Am westlichen Ende der Seitenschiffe sind Spuren von früheren Raumabteilungen zu finden. Die ursprünglichen Maßverhältlisse  des Baues sind heute leicht verändert. Im Vergleich zu früher  ist der Fußboden um über einen Meter erhöht.  
 
 
 
 
Eschau – ENGLISH
 
Eschau is located on the former Roman Road, which connected Basel and Augst to Strasbourg. The Sainte-Sophie abbey was founded about 770 by three members of the Alsatian ducal family, i.e. Bishop Remigius of Strasbourg, Adala, first abbess of Eschau, and her sister Roduna. The convent, destroyed by the Hungarians in 926, was rebuilt by Bishop Widerold about 996 and around 1130, a remarkable cloister was erected on the north side of the abbey. With the fragments found during the archeological excavations, the cloister has been practically reconstituted and is now on display in the museum of L’Œuvre Notre-Dame in Strasbourg. In 1143, the abbey founded on the “Roman Road” in Eschau a “Hospital for Pilgrims from all the parts coming”. Since 1989 a monastic garden with medicinal plants has been giving life again to this caring and medical activity of the Benedictines.  
The building, representative of Ottonian architecture, was inspired by imperial art at the time of Charles the Great. Saint Trophime’s differs from other edifices with pillars and timbered ceilings, such as in Avolsheim and Altenstadt. The interior of Saint Trophime’s church reminds us of other basilicas such as Reichenau and Hildesheim. 
The central nave and the aisles are separated by six arcades resting on square pillars. The six original window openings were made in the 18th century. Apart from the pillars and the arches of the crossing, made in masonry in large courses, the edifice consists of masonry in small courses.  
Apart from the semi-dome vault of the central apse, all the ceilings of the church are timbered. The central nave is exactly twice as wide as the aisles. The crossing has a rectangular plan. Traces of squares can be seen at the western end of the aisles. The original proportions of the building have been slightly altered. In comparison with the initial volumes, the ground level is more than one meter higher.
 

Bertrand de Garrigues et l'Abbaye de Bouchet

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Le site du Bosquet était connu dès le 12ème siècle par son Abbaye Cistercienne, créé par Raymond des Baux, Prince d'Orange. Au 15ème siècle des terrains furent vendus à des Auvergnats de St Flour. Le village de BOUCHET était né. 

Il a appartenu jusqu'au 11 Juillet 1791 au Comtat Venaissin, puis rattaché au Vaucluse de 1793 à l'an VIII de la République avant d'être définitivement Drômois.

Au 11e siècle, Bouchet n'était qu'une maison de chasse cachée parmi les bois d'où son nom de Boscheto. Au 12e siècle, dans les années 1150, fut édifiée par Raymond des Baux Prince d'Orange, une abbaye cistercienne de religieuses : Notre Dame du Bosquet, dont la première supérieure est connue en 1184. L'église romane qui fut construite à la même époque communiquait avec l'abbaye par un passage supérieur. L'abbaye connut des périodes difficiles et fut assiégée de nombreuses fois et l'on raconte qu'en l'an 1200, elle fut sauvée par les abeilles, qui jetées du haut des remparts mirent en fuite les armées du Comte de Toulouse. Dans cette abbaye vécut une partie de sa vie et mourut en 1230, Saint Bertrand de Garrigues, 1er compagnon de Saint Dominique. La grande peste de 1348, les pillages des grandes compagnies finirent par ruiner l'abbaye et ses dépendances, et en 1413 son domaine fut rattaché à celui d'Aiguebelle. En 1442 une partie du Domaine et des bâtiments furent loués à 3 familles Auvergnates de Saint Flour; ce fut le commencement de la commune de Bouchet et les noms de ces familles sont parvenus jusqu'à notre époque. En 1475, l'Archevêque d'Avignon, neveu du Pape Sixte IV, décide de séparer Bouchet d'Aiguebelle et de rattacher l'abbaye au collège St Nicolas d'Avignon sous le nom de collège du Roure. Cela n'empêcha pas en 1562 son pillage et la destruction des maisons par le baron des Adrets.

Rien de remarquable jusqu'au 19e siècle où l'abbaye devint une usine de textile qui ferma ses portes en 1970. Rachetée en 1972 par le Cellier des Dauphins de Tulette et parfaitement restaurée, l'abbaye a été utilisée comme cave de vieillissement pour les meilleurs vins des Côtes du Rhône et comme salle de réception qui est d'ailleurs classée au registre supplémentaire des monuments historiques. L'église romane et l'abbaye forment actuellement un très bel ensemble. 
En juin 2005 la Commune de BOUCHET a racheté le site de l'Abbaye Cistercienne au Cellier des Dauphins et a ainsi réintégré le patrimoine communal.

Bouchet compte un autre monument classé : La chapelle Saint Sébastien construite de 1710 à 1714, en "actions de grâces en l'honneur de l'assomption de la Sainte Vierge et du glorieux St Sébastien", par les habitants de la commune délivrés des terribles fléaux de la peste et de la famine. La chapelle fut vendue à un particulier en 1974 et est aujourd'hui très bien restaurée extérieurement. 

La date de la fondation de l'Abbaye Cistercienne de femmes de BOUCHET est imprécise car les documents font défaut.

En 1103, BOUCHET qui n'était alors qu'un simple quartier appartenait à TIBURGE 1ière, Princesse d'Orange. Lorsqu'en 1146, cette dernière fit son testament, ce lieu ne figurait pas dans ses donations. Elle devait décéder en 1152.

C'est en 1184 que, pour la première fois, on mentionne la Prieure de l'Abbaye, une nommée WILELMY, sur un acte. Il faut donc admettre en toute logique, que l'Abbaye fut fondée par TIBURGE 1ière entre 1103 et 1146. Cela semble d'ailleurs s'accorder avec les caractères architectoniques des grandes salles et surtout des voûtes en arc brisé qui nous sont restés, assez représentatives du XIIe siècle, l'Abbaye existe, rattachée à CITEAUX.

Cette Abbaye devient tout de suite très importante. Le Père Bertrand de Garrigues, religieux de l'Ordre des Frères Prêcheurs, et premier Provincial de Provence, compagnon de Saint Dominique, séjourna au couvent où il avait été appelé pour parfaire l'éducation des moniales. Il y mourut le 18 Avril 1230. Au XVIIIe siècle, sa statue placée dans l'église, était encore l'objet de la vénération des fidèles qui en avaient fait un Saint !

En 1239, les religieuses sont au nombre de seize et en 1250, on en compte vingt six, c'est donc une communauté importante qui vit à BOUCHET.

La famille des Baux s'y intéresse : Raymond des Baux 1er, Prince d'Orange lui fit don en 1281 de cent livres viennoise, mais déjà en 1270, l'Abbaye avait reçu une somme identique de l'épouse du Comte de Poitiers au moment où le couple s'embarqua pour aller rejoindre Saint Louis au départ de la Croisade qui devait voir celui-ci mourir.

À l'écart des grandes routes. BOUCHET pouvait se croire à l'abri de toute incursion néfaste. C'est ainsi que le monastère ouvrait directement sur la campagne sans la moindre fortification ni même un simple mur. Hélas en 1375 il est envahi par une bande de pillards, sans doute sur les ordres du Vicomte de Turenne, apportant ainsi la désolation en ce lieu réservé à la méditation.

L'abbesse et les vingt et une moniales étaient allées se réfugier chez des parents ou des amis. À leur retour, ne trouvant que ruines et destructions, elles s'installèrent à VISAN : BOUCHET est pratiquement abandonné.

En 1413, par un décret du Chapitre Général de CITEAUX, l'Abbaye est incorporée à Aiguebelle, mais n'est plus utilisée comme telle. Son domaine est alors remis aux soins d'un fermier qui le cultive. Néanmoins, par des actes ultérieurs, l'on prit des réserves, en particulier celle obligeant les rentiers d'entretenir le dortoir en vue d'une éventuelle occupation des religieux.

Ce lieu important ne tarde pas à être convoité par le Légat du Pape, Julien de la Rovère, qui projette d'en faire don au Collège Saint Pierre es lien d'Avignon. Malgré une lutte acharnée, l'Abbé d'Aiguebelle en fut pour ses frais : BOUCHET et son domaine passèrent dans les biens de la Révérende Chambre Apostolique en 1480. Il ne resta plus au Pape Sixte IV qu'à en affecter les revenus au Collège Saint Pierre ou Collège du Roure, fondé en 1476 par Julien de la Rovère, le futur Pape Jules II.

Dès lors, l'histoire de l'Abbaye de BOUCHET entre pour ainsi dire dans l'anonymat, sauf durant les guerres de religion où en 1574 les Protestants venus de Nyons la mirent à sac.

Saisi comme bien national le "Collège" comme on le désignait encore il y a une cinquantaine d'années, subit différentes affectations, en autre en tant qu'usine de soie, celle-ci ayant périclité avec la crise du textile.

C'est en 1972 que le Cellier des Dauphins en fit l'acquisition pour restaurer l'édifice afin d'y aménager une Cave de Vieillissement pour ses vins fins et d'y organiser des festivités à caractère œnologique et, culturelles respectivement dans l'ancien réfectoire et dans ce qui fut le dortoir, deux salles dotées de magnifiques voûtes séculaires.
Depuis juin 2005, elle fait à nouveau partie du patrimoine communal.

 

Source : archives de la commune de Bouchet

 

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