J'accuse : vaudou, ésotérisme, magie, sectes, fausses églises, franc-maçonnerie... : oeuvres de satan pour perdre les âmes

"J'accuse"

Satan, le "prince" des ténèbres, a pour seule vocation de détruire Dieu et Son Oeuvre, mais comme il ne peut rien contre Dieu lui-même, il cherche en permanence à s'en prendre à Lui à travers Ses créatures et Sa Création. Il veut détruire l'homme et la terre, damner les âmes en les asservissant, en les rendant dépendantes, désespérées, en les trompant (car c'est un menteur), en les faisant pécher par l'orgueil et la jalousie qu'il leur infuse, ainsi que la haine, la violence, la guerre, la méchanceté, la médisance, la rancune, la corruption, la concupiscence, l'attrait pour les honneurs, la gloire, l'argent et le monde et son matérialisme ; l'indifférence et l'allergie à Dieu, le dégout de la religion (modérée), le blasphème et les sacrilèges des choses sacrées.

Le malin utilise de nombreux subterfuges (y compris par l'intermédiaire de médias, de journaux et d'internet), voire des prodiges en tout genre qui cherchent à frapper les consciences et à convaincre.

On pourrait citer de nombreuses manifestations à travers les âges, même les plus insidieuses, comme certaines disciplines philosophiques cartésiennes et sceptiques, athéistes et, plus récemment comme le nazisme ou le stalinisme et le communisme athée et son incitation à la lutte des classes et à l'ostracisme (reprise par certains groupes politiques actuels, de gauche ou de droite, anarchistes ou "apolitiques", les partis et "associations", même pseudo-humanitaires, identitaires et racistes).

On pourrait aussi faire référence aux sectes en tout genre, pyramidales à gourou, impies, vénales, lubriques à tendance pédophile et incestueuse (de surcroît : harcèlement de la personne qui veut quitter la secte), aux fausses églises (dont certaines "évangéliques") et aux faux prophètes (raéliens, mormons, témoins de Jéhovah, sectes eschatologiques, scientologie, temple solaire, mandarom...) ; aux partis religieux et fondamentalistes incitant au meurtre et à la purification ethnique au "nom de Dieu" ("Tu ne tueras point", même pas un vieux chien malade !) ; aux associations qui cherchent à augmenter vos capacités spirituelles par des sessions et des formations (endoctrinement et lavage de cerveau, notamment avec des personnes vulnérables, malades et de préférence solvables) ; aux mouvements satanistes et apparentés ; à la magie (noire ou blanche) et à ses mages africains ou non ; à la bourse et à ses spéculateurs fantômes, cachés dans des paradis fiscaux et des fonds de pensions qui ne s'en mettent jamais assez plein les poches et font monter et descendre les titres et les matières premières sur de simples rumeurs (calculées, on voit le résultat aujourd'hui !) pour mieux licencier des jeunes et des anciens et délocaliser leurs entreprises trop "onéreuses" ; aux magnétiseurs et autres extra-lucides à pendules (qui ne trouvent jamais les disparus, sinon, ça se saurait !) ; à la franc-maçonnerie ; au vaudou ; à l'ésotérisme sous toutes ses formes (kabbale, cartomancie, chiromancie, numérologie, astrologie) ; à la désacralisation des églises (qui deviennent des salles de concert, des musées, que sais-je !) ; aux lobbies et associations prônant la mort, l'euthanasie (ou le refus de l'acharnement thérapeutique ; bravo Monsieur le député-maire UMP d'Antibes Jean Leonetti pour vos lois sur la fin de vie et l'euthanasie active, lois qui portent votre nom ; félicitations à Madame Humbert, mère de Vincent, et à ses amis pour votre droit de mourir ; un grand coup de chapeau à Simone Veil, surtout depuis le 17 janvier 1975 et la loi IVG ; applaudissements à des pays comme la Suisse ou la Belgique qui tolèrent ou autorisent la mort assistée !).

Comment ne pas mettre en exergue également l'avortement qui reste le plus grand génocide de tous les temps, et même la contraception, et l'évidente volonté de ceux qui veulent tourner le Saint-Sacrement de mariage en dérision ou le cannibaliser (PACS, mariage homosexuel !), soit en légiférant, soit par des happenings médiatiques.

On pourrait aussi parler d'environnement (déforestation incontrôlée et disparition du poumon de la terre : la forêt amazonienne), des espèces animales et végétales éteintes ou en voie d'extinction, grâce aux massacres intéressés et au braconage, de la pollution de l'air et de l'eau (nappes phréatiques incluses), de la terre et des couches souterraines, du jeu dangereux d'apprentis sorciers et du trafic caché atomique et nucléaire d'inconscients criminels, des manipulateurs génétiques (clonage, OGM et lobbies monopolistiques comme les semences Monsanto ou l'herbicide Roundup, les oligopoles étrangers qui mettent sous coupe réglée les bananes et les fruits d'Amérique centrale ou le bois exotique d'Asie, la médecine chinoise ou la magie afro-caribéenne amatrice de pancréas d'ours, d'ailerons de requins ou de testicules de bonobos, pire encore des massacres d'enfants albinos de Tanzanie et d'ailleurs pour des potions "aphrodisiaques" ou des rituels de sorcellerie et autres poupées transpercées qui jettent des sorts démoniaques... "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (Rabelais).

Parlons aussi des bateaux-poubelles occidentaux et "civilisés" qui viennent, souvent clandestinement, décharger leurs déchets toxiques dans des pays du Tiers-Monde ou en voie de développement, souvent après avoir dégazé impunément dans la mer, ou de ces mêmes pays riches qui vendent des bateaux en retraite pleins d'amiante à ces mêmes pays "émergents" ; parlons de l'extraction pétrolière ou gazière éhontée, anarchique ou sauvage (voir le désastre écologique de l'Alberta au Canada entre autres, dont les autorités ferment les yeux, car elles touchent beaucoup d'argent en vendant les concessions aux compagnies pétrolières et prélèvent des taxes ; ou d'un "volcan" de boue soufrée qui jaillit sans cesse des entrailles de la terre à Java, en Indonésie, depuis le 29 mai 2006, suite à une prospection pétrolière, et qui est inarrêtable et catastrophique depuis des années, et qui continue à cracher des milliers de m3 tous les jours !).

Enfin, parlons de la fameuse "laïcité", venant de la loi de 1905 qui sépare l'Eglise de l'état, bannissant tout signe ostensible (de notre religion historique mais pestiférée, et que l'on est presque obligés de renier, même dans la Constitution Europénne !), notamment les crucifix des écoles et des prétoires, entre autres.

Le démon, le "grapin" comme disait le Saint Curé d'Ars, est multiforme et n'a qu'une finalité diabolique. Il tente, par tous les moyens, de désacraliser les choses sacrées et la liturgie, de banaliser l'égoïsme, l'injustice, le péché, la mort et la perte de la foi en Dieu, l'impiété et l'apostasie.

Notre Seigneur Tout-Puissant et Bien-Aimé est le Maître de la vie et de la Mort, Lui seul doit donner et donne la Vie et la reprend au moment qu'Il juge opportun, conformémént à Sa Sainte Volonté et à Son Plan de Salut Parfait et Adorable.

Si les gens changeaient de vie et se convertissaient, s'ils priaient davantage et fréquentaient les Saints-Sacrements, s'il y avait plus de processions à la Sainte-Vierge Marie et, d'une façon générale, plus d'amour, d'altruisme, de solidarité, de charité et d'entraide, de compassion pour ses frères et soeurs (notamment les enfants)  pauvres et malades, handicapés mentaux ou physiques, emprisonnés, embrigadés, amputés pour alimenter des trafics d'organes ou d'adoption, affamés, déplacés, opprimés, terrorisés, asservis, violés, prostitués, enrôlés de force dans des guerres immondes et des mafias ignobles, vendus ou assassinés dans des crimes d'"honneur" (Albanie, Turquie, Kurdistan, Pakistan...), les personnes en fin de vie..., il y aurait sans doute moins de dettes à payer à la légitime Justice de Dieu et à Sa colère en corollaire.

Faut-il évoquer les drogues et tout type de paradis artificiel et chimique et même toute ivresse éthylique et inconsidérée ? Comme sournoises et machiavéliques, on ne fait guère mieux, d'autant que certaines substances sont légales ou tolérées, y compris la production (du Maroc à la Colombie, de l'Afghanistan aux serres chauffées d'Europe), dans certains pays, les narcodollars rapportent beaucoup aux parties prenantes. Attention donc aux paradis et bonheurs éphèmères et illusoires qui ont, a posteriori, des conséquences graves et douloureuses, à tous les niveaux, puisque ces drogues, psychotropes et potions alcoolisées rendent dépendants, angoissés, déprimés, ruinent la santé et les finances et engendrent des comportements déshinibés, vicieux, voire pervers et criminogènes.

Il existe des moyens, notamment médiatiques, "artistiques" ou "littéraires", qui sont conçus pour générer des myriades de relaps, d'impies et d'apostats, en particulier pour pervertir les jeunes esprits malléables et influençables, les Harry Potter, lutins, elfes et autres magiciens, les Da Vinci Code, le prétendu art contemporain qui est massivement laid, effrayant et morbide, tout comme un nouveau type d'architecture moderne, certains jeux vidéos ou de PC, certaines catégories d'émissions TV ou de films "psychologiques" ou d'horreur, blogs ou sites incitant au meurtre, au suicide, à l'anorexie...

En effet, comme dirait Jean-Joseph Chevalier (http://www.jeanjosephchevalier.com/) : "La Beauté sauvera le monde". Et puis la prostitution, la pornographie et autres lieux de débauche ! Et encore le détournement des fêtes patronales, des bals populaires (Notre-Dame de la Salette a déjà prévenu il y a fort longtemps !) et de la Saint-Patrick, prétextes de dévergondages, de beuveries et de gueuletons (on trouve moins de spiritualité l'estomac plein ou pléthorique !). Et Halloween n'est-elle pas une sorte de célébration ténébreuse et infernale qui cherche à supplanter la Toussaint ?

J'ajoute aussi qu'il faut se méfier comme de la peste et du choléra des superstitions, des médiums et autres parapsychologues et de leurs fausses prédictions, ainsi que des proverbes et dictons à l'emporte-pièce qui aliènent l'esprit et tuent la foi en Dieu. "Priez pour ne pas entrer en tentation" et rendez captives vos mauvaises pensées (comme disait Saint-Paul) pour ne pas être submergés par un tsunami maléfique. Réfugiez-vous sous la protection de Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Michel et Saint-Gabriel Archanges, et surtout sous la protection Maternelle de la Sainte-Vierge Marie Immaculée, qui écrase la tête de satan. Amen.

Merci Seigneur Jésus, et louange à Toi qui a promis de revenir bientôt avec Marie pour nous sauver !

Gloire et louanges à la Sainte-Trinité pour l'Eternité, dans les siècles des siècles !

(Tribune libre et coup de gueule de l'auteur du site Divine Providence).

Mais revenons à nos moutons, nous parlions de vaudou et d'ésotérisme comme titre de rubrique. Voilà les définitions de Wikipedia :

 

Vaudou

Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est une religion originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.

À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.


Zone d'origine du Vaudou

Sommaire

* 1 Origine
* 2 Le panthéon Vaudou en Afrique
o 2.1 Les dieux (ou vaudous)
o 2.2 Autres divinités
* 3 Culte et pratiques vaudou en Afrique
* 4 Le vaudou haïtien
* 5 L'inspiration vaudou
o 5.1 Cinéma
o 5.2 Littérature
o 5.3 Musique
o 5.4 Jeux vidéo
* 6 Bibliographie
* 7 Notes et références
o 7.1 Articles connexes
o 7.2 Liens externes
+ 7.2.1 Sur les cultes en Afrique
+ 7.2.2 Sur les cultes en Amérique


Origine

Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les Yoruba ...) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria...).

Vaudou (que l'on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.


Le panthéon Vaudou en Afrique

Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature. Les vaudou (loa, lwa) et leurs relations renvoient aux puissances naturelles que sont la foudre, la mer, la maladie, etc.

Mais le culte vaudou s'intéresse aussi à d'autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les monstres (et autres animaux).

Les dieux (ou vaudous)

Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.

Mawu (Qui représente Dieu avec une majuscule) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux sans majuscule). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l'inaccessible » Ce n'est donc pas une « personne »mais une entité. Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.

Remarquons que certains chrétiens (Ewés et Fons) appellent Dieu Mawu. Les premiers missionnaires chrétiens sont sûrement à l'origine de la traduction du nom du Dieu chrétien par Mawu, pour faciliter les conversions vers la religion chrétienne. Cet exemple de récupération n'est pas unique dans l'histoire des religions.

Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, ou si l'on peut dire, des dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de "rituel animiste" que plusieurs appliquent au vaudou.

Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la difficile fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.

Dans le Vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture.


Autres divinités

Mami Wata est aussi appelée Yemendja dans la tradition du vaudou Haïtien, un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des eaux, déesse crainte des pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur. Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigéria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville) où elle symbolise la puissance suprême, de même que la déesse Durga du panthéon hindouiste symbolise la shakti. Mami Wata est souvent représentée en peinture où elle figure sous les traits d'une sirène ou d'une belle jeune femme brandissant des serpents.

Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais comme on le croit parfois. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, «Amuiê» veut dire serrer »Ata» veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la Déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter: «Mamui Ata» ce qui veut dire: "je serre les jambes" afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la Déesse "Amuia Ata" et avec les déformations phonétiques successives le nom «Mamui Ata» est devenu "Mami Wata".

Dan : pour les Fon, Dan désigne le serpent, plus particulièrement le python, un animal sacré qu'on ne doit pas tuer. Dan a assisté à la création et supporte l'univers. Son culte est surtout répandu à Ouidah et dans sa région, où l'on trouve de nombreuses maisons aux serpents.


Culte et pratiques vaudou en Afrique

Le Vaudou vient d'Afrique mais ce n'est pas l'endroit où le vaudou est le plus pratiqué.

Le vaudou haïtien

En Haïti, le Vaudou mélange Vaudou d'Afrique de l'Ouest et folklore religieux chrétien. Religion des esclaves, le Vaudou a eu une grande importance dans leurs révoltes (voir Cérémonie de Bois-Caïman, dans leur émancipation), et conserve aujourd'hui une importance politique non négligeable. Nous n'en savons pas plus sur leur croyances sur l'origine de l'univers, de la terre et des humains.

Chaque année au mois de juillet, plus de 70.000 personnes se rendent au lieu dit le Saut d'eau. Pendant 4 jours, les Haïtiens fidèles au panthéon vaudou se livrent à des ablutions, les bains de chance. Selon la croyance populaire, des esprits qui font le bien quand on les prie suffisamment nichent dans la cascade, la gorge et les arbres. Les visiteurs étrangers y sont admis mais doivent montrer une extrême retenue.

L'inspiration vaudou

La religion Vaudou a longtemps été réprimée et diabolisée. Les clichés, lieux communs et fantasmes véhiculés par le passé sont encore perceptibles. Ainsi, lorsque l'on dit s'inspirer du Vaudou, on retrouve souvent satanisme, cannibalisme, sorcellerie et envoûtements, destructions... L'objet représentant le mieux cette perception du vaudou est la poupée vaudou, instrument magique de torture. Il y a cependant certaines personnes qui tendent à s'inspirer de la réalité du Vaudou et non à ces clichés fantastiques et autres affabulations. (C'est l'interprétation de Wikipedia !)

 


Ésotérisme

L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement caché, souvent accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ».

Sommaire

* 1 Généralités
* 2 Approches
o 2.1 Étymologie
o 2.2 Définitions
o 2.3 Origines occidentales
o 2.4 Images
o 2.5 Modèles
* 3 Ésotérisme et exotérisme, ésotérisme ou occultisme
* 4 Traits de l'ésotérisme
* 5 L'utilisation des symboles dans l'ésotérisme
* 6 Points de vue
o 6.1 Critiques de l'ésotérisme
o 6.2 Esotérisme et spiritualité
o 6.3 L'ésotérisme, et ses influences politiques
o 6.4 L'ésotérisme comme pratique et expérience
* 7 Histoire de l'ésotérisme occidental
* 8 Bibliographie (Occident)
o 8.1 Études en français
o 8.2 Traités ésotériques
* 9 Oeuvres d'art ésotériques (Occident)
o 9.1 Films ésotériques
o 9.2 Musiques ésotériques
o 9.3 Quelques peintures ou illustrations ésotériques
* 10 Notes et références
* 11 Annexes
o 11.1 Articles connexes
o 11.2 Liens externes


Généralités

Le mot « ésotérisme » est d'origine grecque et, dans l'Antiquité, désignait habituellement des enseignements réservés à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d'Éleusis.

Ce mot a aussi été utilisé, en Occident, pour désigner des enseignements ainsi que des courants, qui, au sein du christianisme, appartenaient à des milieux fermés qualifiés, pour la même raison, d' ésotériques et regroupés sous la dénomination générale d' ésotérisme chrétien auquel appartient en particulier l'hermétisme chrétien. On utilise aussi cette dénomination, dans ce contexte, à propos des écrits de Jacob Boehme, de Jean de Ruisbroek, auxquels on donne également le nom d'écrits théosophiques. Ce dernier terme doit être distingué de la Société Théosophique, mouvement moderne crée par Madame Blavastky. et dont le caractère ésotérique est contesté par certains auteurs, parmi lesquels René Guénon.

Le mot « ésotérisme » est aussi utilisé à propos de l'Islam pour désigner le soufisme, ensemble de doctrines de nature cachée et initiatique au sein de cette religion. En Islam, l'ésotérisme, au sens général, porte le nom plus général de tasawuf : le soufisme apparaît ainsi comme la formulation islamique du tasawuf.

Dans le judaïsme, les enseignements de nature ésotérique sont regroupés sous le nom de Kabbale.

Le taoïsme, par exemple dans son aspect relatif à la quête d' immortalité, est également considéré comme étant de nature ésotérique.

Le bouddhisme comporte certaines branches ésotériques (Vajrayâna tibétain, Shingon japonais) préconisant des initiations pour parvenir au Nirvâna. Le Bardo Thödol des Tibétains est un livre ésotérique.

Aujourd'hui, et en Occident, le mot ésotérisme a été étendu à un nombre considérable de courants, dont, entre autres, la magie, mais l'application de ce terme à ces domaines a été contesté par des auteurs, notamment René Guénon.

Par ailleurs, certains mouvements sectaires s'appuient sur des textes à teneur ésotérique.


Approches

La complexité du sujet ainsi que la diversité de ses manifestations conduisent à l'étudier selon plusieurs voies d'accès : étymologie, définitions, origines, images, modèles.


Étymologie

L'étymologie fait de l'ésotérisme la doctrine des choses « intérieures », donc secrètes et spirituelles.

L'adjectif grec « ésotérique » (ésôterikós, έσωτεριkós) vient du grec εσώτερoς (esôteros), qui signifie « intérieur » (dérivé de l'adverbe έσω, « en dedans »). D'autre part, le sens est lié aux écoles philosophiques grecques, surtout au pythagorisme qui distinguait entre disciples initiés (les ésotériques) et non initiés, lesquels sont soit de futurs initiés, des novices (les exotériques), soit des gens ordinaires (les profanes). On repère le mot « ésotérique », pour la première fois, chez un auteur comique, Lucien de Samosate, dans Sectes à l'encan (traduit aussi Philosophes à vendre), vers 166 : il veut faire un pendant terminologique à « exotérique » (εξωτερικος), mot déjà répandu depuis Aristote. Vers 310, le philosophe néoplatonicien Jamblique donne le nom d'« ésotériques » (έσωτερικοί) aux disciples les plus savants (μαθηματικοί) de Pythagore. Le nom esôterismόs (εσωτερισμός) appartient au grec moderne.

L'adjectif « ésotérique » émerge, en français, en 1752, dans le Supplément du Dictionnaire de Trévoux : « Ézotérique, adj. Ce qui est obscur, caché, et peu commun. Les ouvrages ézotériques des Anciens ne pouvaient s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'explication. » Le nom « ésotérisme », en français, date de 1828 : il apparaît chez l'historien Jacques Matter, dans un livre qui parle d'ésotérisme chrétien, Histoire critique du gnosticisme, p. 83.

En anglais, « esoteric » apparaît en 1701, comme nom, dans l' History of Philosophy de Thomas Stlanley, à propos des disciples de Pythagore : « The Auditors of Pythagoras (...) were of two sorts : Exoterick and Esoterick ». Stanley a bien remarqué que les « exotériques » ne sont pas des profanes mais des disciples du premier degré, débutants. Le mot anglais esotericism (pour « ésotérisme ») naît en 1846.


Définitions

Les diverses définitions entourent l'idée d'ésotérisme de plusieurs notions. On peut privilégier le mystère, le côté occulte du monde, et ce mystère persiste même chez les initiés, ou bien on peut privilégier le secret, le côté réservé d'un enseignement spirituel ou d'une organisation initiatique, mais ce secret n'existe que pour les profanes.

Voici les définitions de deux ésotéristes, c'est-à-dire de gens adeptes de l'ésotérisme, René Guénon et Robert Amadou.

René Guénon (1886-1951), considéré par beaucoup comme une autorité de l'ésotérisme, définit les points de vues respectifs de l'ésotérisme et de l'exotérisme ; selon lui, l'ésotérisme est du domaine de l'intérieur pour un public restreint, l'exotérisme est du domaine de l'extérieur pour un public ouvert, et il insiste sur la prédominance, à l'origine, de l'enseignement oral dans l'ésotérisme : « Nous avons signalé la distinction (...) entre deux aspects d'une même doctrine, l'un plus intérieur et l'autre plus extérieur (...). L'exotérisme, comprenant ce qui était élémentaire, plus facilement compréhensible, et par conséquent susceptible d'être mis plus largement à la portée de tous, s'exprime seul dans l'enseignement écrit ; l'ésotérisme, plus approfondi et d'un ordre plus élevé, et s'adressant comme tel aux seuls disciples réguliers de l'école, préparés tout spécialement à le comprendre, n'était l'objet que d'un enseignement purement oral."

Robert Amadou (1924-2006) n'opère pas de distinction entre les mots « ésotérisme », « occultisme », « gnose », il s'arrête à l'idée, à une doctrine, celle de l'unité universelle. Il définit l'occultisme de cette manière: « L'occultisme est l'ensemble des théories et des pratiques fondées sur la théorie des correspondances selon laquelle tout objet appartient à l'ensemble unique et possède avec tout autre élément de cet ensemble des rapports nécessaires, intentionnels, non temporels et non spatiaux. » Plus tard, Amadou déclare : « La gnose dont je parle et à laquelle je me voue et à laquelle j'invite est une connaissance, nullement exclusive de l'amour, bien au contraire, qui possède dans sa perfection - la gnose est une connaissance parfaite - quatre traits principaux pour la spécifier : elle est religieuse, traditionnelle, initiatique et universelle.»

Passons aux définitions de deux ésotérologues, c'est-à-dire de spécialistes de l'ésotérisme.

Antoine Faivre ancre l'étude de l'ésotérisme dans une recherche universitaire académique, internationale. Il propose ceci : « Le mot 'ésotérisme' revêt quatre significations différentes. (...)
1. Pour les libraires ou les éditeurs, 'ésotérisme' sert de mot générique pour tout type de littérature relevant du paranormal, des sciences occultes, de diverses traditions de sagesse exotique, etc.
2. Le mot 'ésotérisme' évoque l'idée d'enseignements secrets (...). 3. Le mot 'ésotérisme' renvoie aussi au 'centre' de l'Être, celui de l'Homme, de la Nature ou de Dieu ; par exemple le 'Dieu ésotérique' de Franz von Baader est le Dieu caché (...). 4. Enfin, dans notre champ de recherches, le mot 'ésotérisme' renvoie à un ensemble de courants spirituels [hermétisme, kabbale chrétienne...], qui ont un certain air de famille."

Pierre A. Riffard : « 1. L'ésotérisme d'un élément désigne le caractère ésotérique de cet élément. Mais à quelle acception d'ésotérique renvoie-t-on ? interne ? réservé ? gnostique ? hermétique ? occulte ? restreint ? technique ? abstrus ? Parlant de L'ésotérisme de Dante (1925), Guénon vise principalement les procédés hermétiques d'occultation des initiés du Moyen Âge et de la Renaissance. On devrait parler d'ésotéricité. 2. Un ésotérisme est un enseignement occulte, doctrine ou théorie, technique ou procédé, d'ordre méta-physique, d'intention initiatique. Le druidisme, le Compagnonnage, l'alchimie sont des ésotérismes. 3. L'Ésotérisme constituerait la totalité des connaissances et pratiques ésotériques regardées comme un ensemble un, comme une Tradition unique, universelle. 4. Enfin, on entend par 'ésotérisme' [ou 'ésotéricisme'] la doctrine qui rejette la vulgarisation des enseignements ésotériques, la théorie de la discipline de l'arcane, le principe d'après lequel il convient de ne pas communiquer à n'importe qui et n'importe comment les mystères.»


Origines occidentales

Les débuts de l'ésotérisme se perdent dans la nuit des temps et dans l'obscurité des interprétations. Il semble que, dès le paléolithique, l'homme s'intéresse à la vie après la mort (90000 av. J.-C.)[15], aux amulettes (35000 av. J.-C.), peut-être au chamanisme (32000-10000 av. J.-C.).Les premières grottes-sanctuaires (grottes de Lascaux, de Niaux, des Trois-Frères, du Portel...) datent d'au moins 16.000 av. J.-C. ; des esprits audacieux, dont Chantal Jègues-Wolkiewiez, en ont relevé et révélé les orientations solsticiales.

Lascaux : scène du Puits

Mais la notion d'ésotérisme ne prend corps qu'en Grèce, avec les orphiques à partir de 560 av. J.-C. On attribue à Orphée cette parole : "Je vais chanter pour les initiés. Mettez des portes devant vos oreilles, profanes." Cette exclusion des profanes s'accompagne d'une révélation pour les initiés, donnée sous forme de mythes : "Zeus fut le premier à venir à l'être, Zeus à la foudre éclatante est le dernier, Zeus est la tête, Zeus est le milieu, Zeus est la destinée puissante..." Et les orphiques se structurent en organisations initiatiques, qui pratiquent "le culte secret de Dionysos" et, au quotidien, adoptent un "mode de vie orphique", avec régime végétarien, vêtements blancs...

Peu après l'orphisme arrive le pythagorisme, vers 530 av. J.-C., qui lui aussi est un ésotérisme.


Images

Les métaphores, les comparaisons, comme les dessins, les peintures parlent de l'ésotérisme comme d'un œuf originel et plein, d'un château, d'un labyrinthe, d'une perle...
Noix (Juglans regia)

Guénon a son image préférée : « L'écorce et le noyau (El-Qishr wa el-Lobb). Ce titre, qui est celui d'un des nombreux traités de Mohyiddîn Ibn 'Arabî, exprime sous une forme symbolique les rapports de l'exotérisme et de l'ésotérisme, comparés respectivement à l'enveloppe d'un fruit et à sa partie intérieure, pulpe ou amande. L'enveloppe ou l'écorce (el-qishr) c'est la sharî'a, c'est-à-dire la loi religieuse extérieure, qui s'adresse à tous et qui est faite pour être suivie par tous. Le noyau (el-lobb), c'est la haqîqa, c'est-à-dire la vérité ou la réalité essentielle. Dans un autre symbolisme, sharî'a et haqîqa sont aussi désignées respectivement comme le 'corps' (el jism) et la 'moelle' (el-mukh), dont les rapports sont exactement les mêmes que ceux de l'écorce et du noyau ; et sans doute trouverait-on encore d'autres symboles équivalents à ceux-là. Ce dont il s'agit, sous quelque désignation que ce soit, c'est toujours l' 'extérieur' (ez-zâhir) et l' 'intérieur' (el-bâtin), c'est-à-dire l'apparent et le caché.»


Modèles

Vu le foisonnement du monde ésotérique, tout le monde s'en tient à quelques figures, à un cas ou deux, à des types. Qu'est-ce qui émerge le plus souvent ? Pêle mêle, on pense à Nostradamus, à l'astrologie, à la Grande Pyramide, au chamane toungouse, à la transmutation alchimique, à Stonehenge, au Da Vinci Code, au saint Suaire de Turin, au nombre d'or, à Faust, au solstice d'été, au feng-shui, à la réincarnation, au yoga, à Gurdjieff... On n'a pas là un bric à brac mais une collection. Chacune de ces choses ou de ces personnes, de ces évènements, de ces connaissances ou de ces techniques ressemble un peu aux autres. En quoi ? Chacun échappe à une analyse scientifique, chacun fascine. Qu'on prenne l'un d'entre eux comme modèle d'ésotérisme, exemple ou type, et l'on peut remonter aux principes de l'ésotérisme : ils sont tous mystérieux et développent notre imagination ou notre esprit. Seulement si l'on veut accéder de la simple fascination à une connaissance approfondie, il faut passer par une école, ou une doctrine qui donnera des clefs : il faut passer par un ésotérisme pour comprendre les choses ésotériques. On tombe peut-être là dans un cercle vicieux.


Ésotérisme et exotérisme, ésotérisme ou occultisme

À l'origine, l'ésotérisme désigne un enseignement professé soit à l'intérieur d'une organisation initiatique (comme les Mystères d'Éleusis) soit auprès d'un maître spirituel (comme Pythagore).

Communément, le terme "ésotérisme", connaissance occulte réservée à des initiés, se comprend par rapport à son contraire, l'"exotérisme". L'exotérisme correspond aux croyances, rites et enseignements véhiculés par les religions et traditions qui s'adressent indifféremment à tous les membres d'une communauté, qu'ils s'agisse des exotéristes novices (pas encore prêts, mais favorables à l'ésotérisme) ou des exotéristes profanes (indifférents voire hostiles à l'ésotérisme). Jamblique dit ceci des disciples ésotériques ou exotériques de Pythagore : "S'ils paraissaient dignes d'avoir accès à ses enseignements, en en jugeant d'après leur mode de vie et l'ensemble de leur comportement, ils devenaient, après avoir observé le silence de cinq ans, des ésotériques (έσωτερικοί), et ils écoutaient Pythagore du côté intérieur du rideau, en étant admis à le voir en personne. (...) Il n'est pas permis de mettre à la disposition du premier venu ce qui a été obtenu après tant de combats et d'efforts, pas plus qu'il n'est permis de divulguer aux profanes les Mystères des deux déesses d'Éleusis [Déméter, Perséphone]." Les ésotériques (έσωτερικοί) sont des initiés, en tant que "sachants" (μαθηματικοί) ; les exotériques (έζωτερικοί) sont des candidats à l'initiation, comme "auditeurs" (άκουσματικοί) ; les profanes sont gens du dehors (οί έξω).

En résumé, tout enseignement ésotérique comporte une partie exotérique (pour le profane) et une partie ésotérique (pour l'initié). En principe, la partie de l'enseignement « cachée » au profane ne contredit pas l'enseignement donné au public. Il apporte en général un « deuxième sens » aux aspects de l'enseignement exotérique. Il l'ouvre sur des états de conscience supérieurs, sur des perspectives métaphysiques.


L'ésotérisme ne se confond ni avec la parapsychologie ni avec l'occultisme, bien que l'usage commun rassemble souvent ces divers domaines sous la seule dénomination d'ésotérisme.

Des auteurs des XIXe et XXe siècles tels Éliphas Lévi, Papus et, plus tard, des spécialistes comme le sociologue Edward A. Tiryakan ou le philosophe Pierre A. Riffard ont tenté de rationaliser la différence entre ésotérisme et occultisme, étymologiquement si proches ("intérieur"/"caché"). Peut-on distinguer occultisme et ésotérisme ? Ce n'est pas vraiment nécessaire. Il n'y a pas d'opposition, juste une différence de priorités, ou d'attitudes. Jean Pic de La Mirandole est ésotériste, Papus occultiste, mais on hésite pour Paracelse, Crowley. Le Tarot est ésotériste aussi bien qu'occultiste. L'occultisme est souvent ésotérique, réservé aux initiés, et l'ésotérisme est souvent occulte, centré sur les forces secrètes. Éliphas Lévi écrit ceci, qui montre un lien entre les idées occultes de l'occultisme et le public restreint de l'ésotérisme : "Les lois occultes sont souvent diamétralement opposées aux idées communes. Ainsi, le vulgaire croit à la sympathie des semblables et à la guerre des contraires ; c'est la loi opposée qui est la vraie [les contraires s'assemblent]." Cela dit, on peut essayer de distinguer ésotérisme et occultisme. 1) L'ésotérisme est élitaire, sélectif, tandis que l'occultisme est plus populaire, moins savant, plus proche des superstitions, des traditions folkloriques, de l'astrologie de masse, de la croyance aux "ondes", aux "fées". 2) L'ésotérisme a pour notion centrale le soi, l'esprit, alors que l'occultisme a pour notion centrale les vertus occultes, les pouvoirs cachés.


sciences traditionnelles :

ésotérisme :

gnose, initiation, herméneutique...

pour l'élite (savante ou populaire)

occultisme :

arts occultes, sciences occultes

pour les masses (des curieux ou des superstitieux)


Quant à la parapsychologie, elle utilise une méthode scientifique pour étudier des phénomènes négligés ou niés par la "science officielle" : télépathie, clairvoyance, précognition, télékinèse, hantises, lévitation...


Traits de l'ésotérisme

L'enseignement ésotérique s'assied avant tout sur une cosmologie, une anthropologie ou une théosophie. Par « cosmologie » on entend la connaissance des phénomènes et causes du Monde : principes, lois, Éléments, etc. Par « anthropologie » on entend l'étude de l'Humain, de son origine, de son rôle et de sa destination dans le Monde. Par « théosophie » on entend la perception de la sagesse et du plan - sans doute divin, sacré - qui est derrière tout cela, le désir de participer à son achèvement.

Dans le cadre occidental, Antoine Faivre, dès 1972, relève les "caractères" permettant d'identifier un ésotérisme. Au final, il en retient six :

1. les correspondances entre toutes les parties de l'univers
2. la Nature conçue comme un être vivant fait de réseaux de sympathies et d'antipathies
3. le rôle essentiel de l'imagination et des médiations (rituels, nombres, symboles, images, visions... ; anges, esprits, Idées...)
4. l'expérience de la transmutation intérieure (illumination, sagesse...)
5. la pratique de la concordance (les diverses traditions s'accordent)
6. la transmission de connaissances de maître spirituel à disciple.

En d'autres termes, l'ésotérisme est "une forme de pensée" qui se développe en courants, sciences, notions :

* "courants ésotériques" : hermétisme alexandrin, kabbale juive, kabbale chrétienne (Jean Pic de la Mirandole, Guillaume Postel), paracelsisme, illuminisme (Böhme), rose-croix, théosophie (Swedenborg...), franc-maçonnerie des hauts grades ("Stricte Observance"...), martinisme, Société théosophique (Helena Blavatsky), anthroposophie (Rudolf Steiner), pérennialisme (Guénon, Schuon)
* "sciences traditionnelles" : alchimie, astrologie, magie, mais aussi théosophie (doctrine allant de Dieu à la nature concrète), pansophie (doctrine allant des choses vers Dieu)...
* "notions" : secret, Église intérieure, Sagesse divine, "esprits intermédiaires entre l'homme et Dieu (sephirot, Idées platoniciennes, Élohim...)", androgynéité, "réintégration des êtres dans leur première propriété"...

Pour sa part, Pierre A. Riffard met en avant "neuf invariants qui recoupent souvent ceux de Faivre" :

1. la discipline de l'arcane (garder le secret)
2. l'impersonnalité de l'auteur (marquer l'aspect surhumain du message)
3. l'opposition entre l'ésotérique et l'exotérique (distinguer l'initié du non-initié, l'occulte du manifeste)
4. le subtil (admettre des plans de réalité invisibles, supérieurs : l'aura, le corps éthérique, les influences astrales...)
5. les analogies et correspondances (mettre en résonance toutes les parties de l'univers)
6. le nombre formel (choisir l'arithmétique symbolique comme clef par excellence)
7. les arts occultes (utiliser astrologie, magie, alchimie)
8. les sciences occultes (admettre l'interprétation spirituelle des textes, le symbologie, les cycles cosmiques, la vie après la mort...)
9. et l'initiation (chercher le perfectionnement spirituel pour soi ou les autres).

Ainsi, "un ésotérisme est un enseignement qui prend la forme d'une doctrine secrète ou d'une organisation initiatique, d'une pratique spirituelle ou d'un art occulte" :

* doctrines secrètes : doctrine des analogies et correspondances, anatomie et physiologie subtiles (aura, corps subtils...), arithmologie, angélogie...
* organisations initiatiques : Mystères d'Éleusis, franc-maçonnerie, rose-croix, Golden Dawn...
* pratiques spirituelles : initiation, méditation, prière, ascèse...
* arts occultes : alchimie, astrologie, divination, magie, médecine occulte, talismanie.

Malgré ces convergences générales entre les ésotérismes d'époques, de lieux, de cultures, d'orientations différents, il n'existe pas d'unanimité sur les contenus d'enseignement, les voies d'initiation, les rites, les exercices.


L'utilisation des symboles dans l'ésotérisme

L'ésotérisme fait usage de symboles. Ces derniers peuvent être empruntés à la culture aussi bien qu'à la nature. La fonction du symbole dans l'ésotérisme est de signifier autre chose que le sens terre à terre, en montrant soit un sens profond soit une représentation approximative d'une expérience spirituelle.

On peut citer, comme symboles fréquemment utilisés dans diverses traditions ésotériques : le pentagramme ou l'hexagramme, empruntés à la géométrie, le nombre d'or aux vertus magiques et mystérieuses ou le nombre Pi, emprunté aux mathématiques, mais aussi des animaux à forte charge symbolique, comme le serpent, la tortue, le crapaud ou le bouc, des fleurs puissamment évocatrices, comme le lotus ou la rose.


Points de vue

Critiques de l'ésotérisme

Descartes est le plus célèbre des adversaires de l'ésotérisme. Son rationalisme résume les attaques antérieures (dont celles de l'Église catholique) et les hostilités postérieures (dont celles du scientisme). "Le bon sens [la raison] est la chose du monde la mieux partagée (...). Ne m'étant pas contenté des sciences qu'on nous enseignait, j'avais parcouru tous les livres traitant de celles qu'on estime les plus curieuses et les plus rares [Raymond Lulle, Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim, Paracelse, Giambattista Della Porta, les rose-croix, Jacques Gaffarel] (...). Pour les mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu'elles valaient, pour n'être plus sujet à être trompé ni par les promesses d'un alchimiste, ni par les prédictions d'un astrologue, ni par les impostures d'un magicien, ni par les artifices ou la vanterie d'aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent."

Jorge Luis Borges, dans sa nouvelle "La secte du Phénix" (incluse dans Fictions, 1956), entreprend une lecture ironique et intellectuelle du secret ésotérique en mettant en scène une secte qui protège un secret comme un trésor. Or ce secret est une trivialité bien connue de tous. Plus que de ridiculiser la mécanique des sociétés secrètes et de leur soi-disant secrets, Borges nous convie à une histoire elle-même symbolique d'un autre message.

Dans Le Pendule de Foucault (1988), Umberto Eco, s'inspirant de Borges, présente et raille un modèle de l'occultisme reposant sur la notion de secret. Le plus grand secret est celui qui ne cache que lui-même, un peu comme un oignon qui, au fil des peaux qu'on lui ôte, ne révèle rien d'autre qu'un oignon ; cependant, plus on l'épluche, plus cela fait pleurer les yeux.

 

Esotérisme et spiritualité

Les lectures ésotériques du monde ou des textes sacrés sont nées de la nécessité d'exprimer des sentiments d'ordre spirituel avec des mots. Comme aucun mot du vocabulaire courant ne correspond à ce défi, la lecture ésotérique fait appel à des paraboles, à des images ou à des symboles, plus qu'à la culture religieuse, cela par nécessité plus que par volonté de cacher les choses. Il résulte de ce vocabulaire une impression de mystère chez les non-initiés, alors que l'usage du symbolisme est inévitable, et consubstantiel avec l'expression parlée ou écrite de la spiritualité.

Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but de changer le plomb en or mais d'afficher une recherche symbolique, indirecte, de la richesse spirituelle, à travers les métaux. Le plomb et l'or sont alors respectivement les symboles de l'homme brut et de l'homme régénéré. Le fait que ces symboles soient liés à la sphère matérielle et bassement pécuniaire du monde était un moyen pour les alchimistes de juger les personnes qui venaient les voir uniquement pour faire de l'or, du profit. Une personne attirée par le seul appât du gain ne pouvait prétendre au savoir spirituel, tandis qu'une autre, à qui l'image symbolique parlait, pouvait entrer dans l'enseignement du maître. La lecture, et le niveau de compréhension des symboles détermine alors la maturité spirituelle d'une personne, et, par suite, sa capacité à comprendre la tradition ésotérique dans laquelle elle s'inscrit.

Cependant une autre partie des alchimistes usait de cette même prétention pour s'attirer les bonnes grâces du Prince, s'ouvrant ainsi leur cour. Au XVe siècle, la fortune de Gilles de Rais y passa.

L'ésotérisme, et ses influences politiques

Les groupes pratiquant l'ésotérisme ont souvent été accusés d'influencer la politique d'un pays ou d'une région du monde. Ces accusations, volontiers renforcées par les multiples théories du complot, sont souvent émises par les adversaires de l'ésotérisme.

Toutefois, de nombreux groupes ésotériques ont eu une influence politique dans l'histoire. Plus ou moins occultes (mais pas forcément ésotériques), ils se constituaient pour exprimer des opinions politiques. Par ailleurs, certaines organisations, comme la franc-maçonnerie, encouragent l'action publique de leurs membres, sans que le savoir ésotérique ait, en lui-même, une influence politique.

Plusieurs ésotéristes soutiennent activement le tsar et son féodalisme ou sa théocratie : Madame de Krüdener conseille Alexandre Ier en 1815, Papus rencontre Nicolas II en 1905. Des historiens ont montré des liens entre nazisme et occultisme. Carl Gustav Jung avait des « sympathies pour le régime nazi », Julius Evola, plus fasciste que Mussolini, fut un théoricien du nazisme et du racisme [réf. nécessaire], de 1925 à 1951. Goebbels, dans son journal, à la date du 19 mai 1942, mentionne un plan : « Nous pourrions utiliser les occultistes dans notre propagande... Une fois de plus, nous allons citer Nostradamus. »

Certains occultistes ont aussi développé des concepts de « politique ésotérique ». Il existe un « occulto-socialisme », socialisme farouchement défendu par des occultistes, qui attendent l'Âge de l'Esprit, par exemple Pierre Leroux, le jeune Éliphas Lévi, ou, aux U.S.A., Andrew Jackson Davis (The Principles of Nature, 1847). Autre école politique : le synarchisme, défendu par Vivian du Mas (1895), Alexandre Saint-Yves d'Alveydre, Rudolf Steiner et sa « tripartition de la question sociale » (1919). La synarchie serait un régime politique reposant sur la tripartition des fonctions sociales (par exemple économie, justice, enseignement ; politique, économie, spiritualité)...

Rapport MIVILUDES 2008 de prévention contre les sectes, publié le 19 mai 2009.

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Commentaires (2)

1. francky 10/12/2010

merci d'avoir répondu à mon commentaire c'est très gentil. Ce que je voulais dire c'est que je trouve votre texte au dessus très négatif, je pense qu'il peut limite faire peur à des personnes sensibles. Et du meme coup ces gens ne prieraient pas forcément pour les bonnes raisons. Relisez votre texte, ou se trouve le positif? C'est simple, le bien est positif, le mal est négatif.Vous voulez faire, avec du négatif, du positif. -1 + -1=-2
-2 reste négatif et du meme coup en voulant faire le bien, vous faite le mal malgré vous. D'ou le sens de qui fait l'ange fait la bete.En ce qui concerne l'amalgame je trouve, que beaucoup de sujet complètement différent et très complexes sont présenté comme étant des choses diaboliques.
ça va de la déforestation en passant par le bouddhisme, les parties politiques, les jeux vidéos et j'en passe. Qu'elles sont vos références, sur quelles écrits vous appuyez vous. Comment peut on traiter tant de choses en si peu de lignes? je ne vous écris pas ça pour vous embeter mais je pense que nous, qui ne sommes que de simples gens, nous n'avons pas le droit de penser détenir la vérité. LA BIBLE de dénonce pas tout ce vous dénoncez dans votre tout petit texte.Quelles sont vos autres référence. JE vous remercie encore pour l'attention que vous m'avez porté. FRANCK

*Réponse de l'auteur du site :

" Mes commentaires personnels n'engagent que moi.
On ne peut pas avoir 2 maîtres !
Il ne faut pas jouer à l'apprenti sorcier !
La moindre concession au côté obscur est une porte grande ouverte où s'engouffre le "Grapin", souvent de façon virulente, durable, voire hélas définitive.
Imaginez votre âme comme un beau potager qu'il faut cultiver avec amour, patience et persévérance, en prenant soin d'arracher souvent les mauvaises herbes jusqu'à la racine, de peur que le chiendent ne repousse très vite, asphyxie et fasse mourir le fruit de vos semences ! "

2. francky 10/12/2010

je pense qu'il ne faut pas tout mettre ds le meme sac, je vous rejoins sur beaucoup de choses mais magie blanche et noire sont opposées ; l'une fait le bien et l'autre le mal. De plus qu'est ce que la magie! l'électricité serait de la magie au moyen age ou pour des hommes préhistorique, aujourd'hui, c'est un déplacement d'électron.Je n'ai pas réussi à lire la totalité de votre texte, car je n'ai vu qu'une seul face et jamais le revers de la médaille.Vous vous servez, de vos peurs afin d'inciter les gens à prier le seigneur. Pourquoi ne le faite vous pas avec de l'amour tout simplement.Si je prie après avoir lu votre texte, ce ne sera pas le seigneur mais plutot le diable car vous ne m'aurez fait broyer que du noir. LE DIABLE utilise la peur, l'amalgame, mais aussi l'image que l'homme se fait de dieu pour arriver à ses fins. QUI FAIT L ANGE FAIT LA BETE


"Beaucoup de confusion dans votre commentaire. La magie, noire ou blanche, comme bon nombre de disciplines ésotériques "pseudo-bienfaisantes", forment le Royaume des ténèbres, n'en déplaise à beaucoup ! On n'a pas peur de Dieu et de Sa seule Vérité. En revanche, le démon fait toujours peur, malgré ses éventuels "prodiges" qui visent à tromper, à fasciner, à rendre dépendants et à détruire l'homme et son âme in fine. Patrick, l'auteur du site."

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