Divine Providence by Patrick ROBLES
Fémur de Saint Gérard Sagredo
(Szent Gellért en hongrois)
Főszékesegyházi Kincstár (Esztergom)
Trésor de l'église principale, Basilique d'Esztergom
Ode à Saint Gérard Sagredo
De la sainte Vierge Marie, reine des anges,
Quel chrétien dignement chantera les louanges ?
Dans le peuple de Dieu, les vrais dévots sont rares.
Au Ciel tous la chérissent, et parmi eux Gérard.
Saint Gérard fut comme la Vierge immaculée,
Tout rempli de grâces et de vertus immenses.
Il prit l’habit de religion dès son enfance,
Ne voulant devant nul sacrifice reculer.
Par amour pour Jésus, il fit un jour le vœu
D’aller en pèlerin démuni visiter
La terre où le Fils daigna se manifester.
En chemin, une voix lui dit : "Là, je te veux".
Gérard était alors arrivé dans les terres
Du saint roi Etienne, qui régnait en Hongrie.
Le roi fut édifié de la vie si austère
Menée dans un désert par l’ascète amaigri.
Il voulut qu’à son fils Émeric, le saint moine
Enseignât l’Evangile et les vertus idoines.
La maison de Hongrie est bénie d’un tel choix :
En odeur de sainteté meurt le fils du roi.
Le roi éleva au rang d’évêque Gérard
Pour prêcher aux païens non loin de Temesvar.
On vit lors la nation idolâtre jadis
Vénérer la Sainte Vierge, adorer son Fils.
Gérard toujours louait, dans ses prédications,
Les gloires de Marie, qu’il nommait "Notre-Dame".
Il l’aima d’autant plus dans les tribulations
Qu’il eut à subir quand Etienne eut rendu l’âme.
Hélas ! Etienne eut de bien tristes successeurs !
Après Pierre on élut Aba, cruel seigneur.
La Hongrie dévastée par mille mercenaires
Est en proie à des fléaux tels ceux de l'enfer !
Aba vint à Chonad de Gérard requérir
Qu'il posât sur son chef le diadème des rois :
"Il n'est pas grand seigneur, c'est un oiseau de proie,
Dit Gérard, ses forfaits offensent Notre Sire !"
D'indignes prélats l'imposteur couronnèrent
Puis tous vers la maison du saint se dirigèrent,
Mille artifices furent par eux employés ;
Aucun d'eux néanmoins ne put le faire ployer.
"Aba, méchant seigneur, le sang par vous versé
Crie vengeance vers Dieu et Lui dit "C''est assez !"
Vous serez tôt frappé par une mort soudaine
Si ne vous repentez en cette quarantaine.
Hélas ! Combien l'orgueil aveugle l'ambitieux !
Oui, vous serez devant le tribunal de Dieu
Dans trois ans convoqué. Mais quels malheurs encore
Frapperont la Hongrie, et ce jusqu'à ma mort !"
C'est l'Esprit du Seigneur qui l'avait inspiré ;
En moins de mille jours, on vit le peuple armé
Déposer le tyran, et Pierre acclamer,
Et Aba sous la main du bourreau expirer.
Versatile est ce peuple : il veut la liberté,
Mais c'est pour embrasser de honteuses passions !
Il voudrait un roi qui donne la permission
D'adorer les idoles : "Elisons Léventé !"
Léventé avec André et Béla, ses frères,
Souscrit au pacte honteux que lui présentèrent
Des gens sans foi ni loi, plus soucieux de plaisir
Et qui ne craignaient pas de Notre Seigneur l'ire.
Occire les chrétiens, abattre leurs églises,
Sacrifier aux démons, n'en faire qu'à sa guise :
Tel était le programme qui leur fut un soir
Présenté par Vatha, idolâtre notoire.
Dans la noble cité d'Albe sont retranchés
Les fidèles du roi, de la loi, de la Foi.
Leur moral est atteint, est tout près de flancher ;
Seuls Gérard et les siens portent sans peur la croix.
Ils étaient trois évêques qui sans peur suivirent
Gérard quand ce dernier voulut à Dieu s'offrir,
Ils s'appelaient Buldi, Benetha et Byskrik ;
Leur projet : combattre pour un Roi pacifique.
De nuit embarqués en une frêle nacelle,
Ils allaient affronter, seuls, la horde cruelle,
Laquelle, à Pest, sous les ordres de Léventé,
Commettait les plus odieuses atrocités.
Gérard voulut à Giod fortifier leur courage
En célébrant avec eux le saint sacrifice :
"Enfants de Jésus-Christ, soyez de digne fils !
Et rendez à Marie le plus grand des hommages !
Nous serons aujourd'hui offerts en libation :
Soyons de vraies victimes de propitiation.
Mes enfants ! Des poignards de l'infâme Vatha,
Un seul survivra : et ce sera Benetha."
Il advint tout ce que Gérard avait prédit.
La sainte procession, sous une pluie de pierres,
S'avance vers ces impies, récitant des prières :
"Seigneur, pardonnez-leur ! Qu'ils ne soient point maudits !"
Les cailloux qu'on lançait contre le saint prélat
Paraissaient ne lui causer aucune offense.
Enfin Vatha vint le percer d'un coup de lance :
C'est en louant Marie que Gérard expira.
Le duc André, venu avec toute sa troupe,
Mit un terme aux actions de la sinistre horde,
Délivra Benetha de la pression du groupe,
Et rétablit dans le pays la Foi et l'ordre.
Pour avoir gardé ferme la Foi durant l'émeute,
Votre nom, Gérard, est l'objet d'un culte ancien.
Votre mérite est grand d'avoir fait de la meute
Des enfants d'Attila un grand peuple chrétien.
Avec l'aide de Dieu, sous votre patronage,
Nous voulons comme vous rendre un digne hommage
A Marie Notre Dame, et pour le christianisme,
Briser net les assauts d'un nouveau paganisme !
Prière pour les enfants abandonnés et maltraités
Source : archives du site http://daniel.brottier.blog.fondation-auteuil.org
(Prière pour le 25ème anniversaire de la béatification du Père Daniel Brottier)
Homélie du Saint Père Jean-Paul II
pour la béatification du Père Brottier
le 25 novembre 1984
"Parmi « ceux qui sont au Christ », nous distinguons Daniel Brottier. Il a rejoint la Congrégation des Pères du Saint-Esprit pour répondre à l’appel missionnaire de la manière la plus ardente. Parti en Afrique, il se dévoue sans compter au service de la communauté chrétienne de Saint- Louis du Sénégal et notamment des jeunes. Son zèle apostolique le conduit à prendre sans cesse de nouvelles initiatives pour que l’Église soit vivante et la Bonne Nouvelle entendue. Même éloigné de ce champ d’action, il ne cesse pas d’aider à bâtir l’Église au Sénégal.
Disciple du Christ, il l’est aussi par l’épreuve de la souffrance : la douleur physique ne le quitte pas. Et, volontaire sur le front, il soigne et réconforte les blessés par sa présence courageuse. Aux soldats mourants, il porte le secours de Dieu. La guerre passée, il travaille à prolonger la fraterniténée entre ces hommes dans le dépouillement et le don de soi héroïque.
Quand il reçoit la charge des orphelins d’Auteuil c’est à leur service qu’il déploie avec force l’activité la plus débordante qui le fera connaître bien au-delà de Paris. Rien n’arrête sa charité quand il s’agit d’accueillir, de nourrir, de vêtir des enfants délaissés et meurtris par la vie. Innombrables sont ceux qu’il associe à cette œuvre profondément évangélique. Parce qu’il faut loger ces jeunes et les mettre dans un climat chaleureux, les aider à acquérir un métier et à bâtir leur avenir, le P. Brottier multiplie les appels et constitue une chaîne toujours vivante d’active solidarité.
Prêtre, religieux, sa grande activité « découlait de son amour de Dieu » comme l’a dit un témoin. À la fois humble et vrai, actif jusqu’aux limites du possible, serviteur désintéressé, Daniel Brottier avançait avec audace et simplicité car il travaillait « comme si tout dépendait de lui, mais aussi sachant que tout dépend de Dieu. » Il avait confié les enfants d’Auteuil à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qu’il appelait familièrement à l’aide, assuré de son soutien efficace à tous ceux pour qui elle avait offert sa propre vie.
Le bienheureux Daniel Brottier a achevé son œuvre sur la terre par un « fiat » courageux. Aujourd’hui nous le savons secourable aux pauvres qui l’invoquent car il communie à l’amour du Sauveur qui animait tout son service sacerdotal."
CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION DE JOSÉ MANYANET Y VIVES, DANIEL BROTTIER ET ELISABETH DE LA TRINITÉ
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II, Basilique Saint-Pierre, dimanche 25 novembre 1984.
Triduum ou neuvaine à Sainte Rita
à réciter pendant 3 ou 9 jours
Ô puissante Sainte Rita, avocate de toute cause urgente, écoute avec bienveillance les supplications d'un cœur angoissé, et obtiens-moi la grâce dont j'ai tant besoin.
Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.
Ô puissante Sainte Rita, avocate des cas désespérés, sûr(e) de la puissance de ta protection, j'ai recours à toi. Bénis le ferme espoir d'obtenir par ton intercession la grâce dont j'ai besoin.
Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.
Ô puissante Sainte Rita, secours de la dernière heure, à toi j'ai recours avec foi et amour, comme à mon dernier refuge en cette occasion. Intercède pour moi.