Prières à Guy de Fontgalland, petit ange de Jésus

1913-1925

 


En mai 1920, Jésus lui dit :

"Mon petit Guy, Je te prendrai bientôt ; Je ferai de toi un ange."

 

 

Neuvaine pour obtenir une grâce

par l'intercession du petit

Guy de Fontgalland

 

Ô cher petit Guy de Fontgalland qui avez été si sensible à la misère, et que nul miséreux jamais ne rebuta : soyez mon intercesseur avec votre « Maman du Ciel » auprès de votre « Petit Jésus » adoré, et un de mes puissants protecteurs durant ma vie terrestre. Daignez, je vous prie, écouter favorablement cette prière que je confie à votre puissante intercession : Insufflez-moi votre amour simple et ardent pour la Sainte Eucharistie et pour l'Eglise, donnez-moi d'être capable de dire, comme vous un « oui » inconditionnel à Dieu, et de refuser de faire le moindre mensonge. Priez pour que j'aie toujours la grâce de suivre les inspirations de mon Ange gardien, et de marcher de jour en jour sur le chemin de la perfection. Instillez en moi la force de faire, à votre exemple, des petits sacrifices quotidiens à offrir comme preuves d'amour pour Jésus. Obtenez-moi aussi, Ô cher petit Guy de Fontgalland, cette grâce temporelle que je désire tant (énoncez ce que vous souhaitez). Si il Vous plaît, Seigneur Jésus, de m'exaucer grâce à l'intercession de Votre petit serviteur, Guy de Fontgalland, à qui Vous avez révélé : « Je ferai de toi Mon Ange », je fais la promesse de lui rendre les hommages qui lui sont dus en témoignant autour de moi des miracles obtenus par sa puissante intercession et en faisant célébrer une Messe d'action de grâces à son nom, dans les délais les plus brefs. Amen.

 

 

Prière pour obtenir la béatification

du petit Guy de Fontgalland

 

Seigneur, qui êtes Vous-Même, la gloire et la récompense de Vos serviteurs, faites-nous la grâce de tout espérer de Votre bonté et de l'intercession efficace de celui dont Vous avez fait un de Vos Anges au Ciel, le petit Guy de Fontgalland.

Accordez-nous la grâce (ou la guérison) que nous le supplions de demander pour nous, afin que nous puissions, comblés de Vos dons, Vous louer de tout notre cœur, et Vous bénir le reste de nos jours.
Glorifiez-Vous, Ô Père infiniment bon, en glorifiant cet enfant afin que la Sainte Eglise puisse un jour nous donner comme modèle ce tout petit communiant de 7 ans.
Nous Vous en prions par Jésus-Christ Notre Seigneur. 

Ainsi soit-il.

 

Guy en médaillon violet

 

Biographie du petit Serviteur de Dieu

GUY DE FONTGALLAND

 

Cet enfant prédestiné naquit à Paris le premier dimanche de l'Avent, le 30 novembre 1913. Mgr de Gibergues, évêque de Valence, le baptisa en l'église St Augustin, sous les prénoms de Guy, Pierre et Emmanuel, puis le consacra à la Très Sainte Vierge Marie. Avant même de savoir marcher, dès qu'il entendait parler du Bon Dieu, Guy envoyait des baisers vers le ciel ! Plus tard, ayant eu un petit frère, Marc, il lui apprit à faire le signe de Croix et à envoyer des bisous aux images de l'Enfant-Jésus ... À ce moment-là, Guy n'avait que 3 ans ! Le petit garçon grandit, étourdi, remuant, gai, ardent et très vif. Droit, franc, loyal, il ne craignait pas d'avouer ses bêtises même lorsqu'il prévoyait qu'il serait grondé ou puni ... Il pourra dire peu avant sa mort : « Jamais je n'ai dit un mensonge. ». Très intelligent et très développé, s'intéressant à tout ce qui se passait autour de lui, délicieusement affectueux, il faisait la joie de ses parents. En janvier 1917, Guy fut emmené à Lisieux et tandis qu'il priait sur la tombe de la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus, il respira de suaves parfums d'origine céleste. L'année suivante, pour la première fois, il prit part avec son petit frère, à une procession du Très Saint Sacrement en jetant des pétales de fleurs « au bon Jésus ». Le soir après sa prière, le petit Guy dit à sa maman : « C'est bien gentil d'escorter le bon Jésus, mais j'aimerai encore mieux Le recevoir ! ». Premier désir spontané de recevoir Jésus-Hostie chez cet enfant d'à peine 5 ans !
Rentré à Paris, qu'il avait quitté pour le Dauphiné à cause des bombardements, Guy commença à écouter le catéchisme. Il le suivit avec beaucoup de plaisir et d'attention. Peu après, il apprenait, en 2 mois, à lire et à écrire ! Il avait déjà de l'attrait pour les cérémonies liturgiques. Il suivait attentivement la Messe, le dimanche, dans son paroissien, cherchant lui-même les oraisons, l'épître, l'évangile et regrettant « de ne pas avoir appris le latin, afin de dire les mêmes mots que le prêtre. » Il aimait assister au Salut du Saint-Sacrement : la Sainte Hostie rayonnant dans l'ostensoir, les fleurs, les cierges, les chants lui plaisaient. Il trouvait toujours qu'on ne faisait jamais assez beau pour « le bon Jésus ». Pour se préparer à sa première communion qu'il fit à 7 ans, il offrit « au bon Jésus » 118 sacrifices durant le mois qui précéda et s'imposa de réels efforts pour atténuer ses vivacités de caractère. Déjà apôtre, il disait à ses camarades : « Demandez donc à votre maman de communier, comme moi, à 7 ans... Insistez... Dites que vous avez envie du Petit Jésus ; puis enfin, puisque le Pape l'a dit : il faut, il faut ! ... »
C'est le 22 mai 1921, dimanche de la Trinité, que Guy communia pour la première fois. Dans cette suave rencontre, Jésus regarda Guy ... Il l'aima ... et Il voulut pour Lui Seul l'exquise petite fleur.

« Ô mon cher petit Jésus, Lui dit l'enfant, que je Vous aime ! Je Vous aime plus que tout ! ... Tenez, pour vous le prouver : je quitterai tout pour Vous... Je serai Votre prêtre ! ». Jésus lui répondit : « Et Moi aussi Je t'aime, Mon petit lis si pur ; aussi tu ne seras pas Mon prêtre mais Mon Ange...Je te prendrai bientôt avec Moi au Ciel...». Toute la journée, Guy fut rayonnant de joie à la pensée de l'étreinte Divine et du prochain rendez-vous au Ciel, mais il ne livra pas son secret : il eût craint d'attrister le cœur de sa mère. Il ne le dévoilera que 3 ans plus tard, avant de mourir. Héroïque enfant dans sa filiale délicatesse ! ... Désormais, sachant « qu'il mourrait jeune », Guy modifia rapidement son caractère. Lui si gai, si exubérant, si plein d'entrain, se recueille, détache graduellement son cœur de tout ce qui passe et s'habitue à la pensée de la mort. À quoi bon s'attacher à ce qui ne lui sera d'aucune utilité ? Cela explique son peu de goût et de succès à l'école. La grâce travaille son âme et déjà son cœur ne vit qu'au Ciel ou avec « son Jésus » qu'il reçoit très fréquemment et avec un amour croissant. Jésus et le petit Guy se comprennent si bien !... - « Que faites-vous pendant l'action de grâces ? » lui demanda-t-on un jour, - « Alors Jésus me parle, Moi je L'écoute et je Le savoure ! », répondit-il.
Sa dévotion à la Très Sainte Vierge était aussi très grande. Il aimait et vénérait ses représentations. Il avait toujours un chapelet dans la poche de son costume, pour le jour, et un autre suspendu à son lit, pour la nuit. Il ne s'endormait qu'avec son chapelet aux doigts et récitant des Ave Maria. Chaque année durant le mois de Marie, il installait dans sa chambre une statue de la Très Sainte Vierge, avec quelques fleurs, de mignonnes bougies bleues et blanches, et, tous les soirs avant de se coucher, il récitait une dizaine de son chapelet avec son petit frère. « La Sainte Vierge, disait-il, est « plus bonne » que toutes les mamans réunies ! » Et à sa mère : « Oh ! Maman, tu es la première dans mon cœur, après Jésus et Sa Maman ... ».
À l'amour de l'Eucharistie et de la Très Sainte Vierge, Guy ajoutait l'amour du Pape, traditionnel dans sa famille. Il aimait surtout le saint Pape PIE X qui a permis aux petits enfants de communier et il rêvait d'aller à Rome voir Sa Sainteté Pie XI afin de lui témoigner son attachement.
À 8 ans, Guy fut inscrit à l'école St Louis de Gonzague, rue Franklin. Il y choisit pour camarades les enfants les plus sages, les plus purs, les plus droits. Il se fit aimer par sa douceur et sa modestie, sa simplicité et sa charité. Il ne disait jamais de mal de ses camarades et ne boudait jamais, ni ne gardait de rancune. Enclin à la paresse, il fit de réels efforts pour se corriger afin de plaire au « bon Jésus » qui lui demandait ce sacrifice.
À la mort du comte Anatole de Fontgalland, son grand-père paternel, Guy âgé de 10 ans dit : « Je le rejoindrai bientôt... », et il eut aussi cette phrase prémonitoire : « Les journaux font bien des articles sur lui ...Moi aussi, après ma mort, on imprimera des choses sur moi ! » Toutes ces choses se sont réalisées. En juillet, 6 mois avant sa mort, ses parents emmenèrent leurs 2 garçons à Lourdes où le petit Guy souhaitait tant aller ! Guy pria longuement à la Grotte, but avec délectation l'eau miraculeuse dont il ramena une pleine gourde pour en boire à Paris, il monta à genoux l'escalier du chemin de Croix, et c'est toujours à la Grotte qu'il revient, seul, à genoux, les bras croisés sur sa petite poitrine, imaginant les yeux clos, la scène de l'Apparition de la Vierge à Sainte Bernadette, et c'est à un de ces moments qu'il entend une voix céleste, celle de la Sainte Vierge Marie, suave comme le chant de la brise vibrant entre les rochers de la Grotte, qu'il pense être « belle comme la musique des Anges », lui dire : « Mon cher petit Guy, Je viendrai bientôt te prendre. Je viendrai te chercher un samedi, entre les bras de ta maman, pour t'emmener au Ciel tout droit. ». Et l'enfant conserva encore pour lui ce nouveau secret qui n'était que la confirmation et l'annonce de la réalisation du premier.
À son retour de Lourdes, Guy devint tout d'un coup encore plus pieux, plus dévoué à la Sainte Vierge. Le 30 novembre 1924, on fêta joyeusement ses 11 ans. Puis dans la nuit du dimanche au lundi 8 décembre, Guy fût atteint du mal qui devait l'emporter ... Tout fut mobilisé pour obtenir sa guérison : on remua Ciel et terre ! Sentant sa fin venir, alors Guy révéla à sa mère son double secret. Pendant 1 mois et demi, la maladie poursuit son cours avec quelques alternances de mieux et de plus mal. Par sa piété et son courage, Guy étonne ceux qui l'entourent, on les entend dire : « C'est trop beau pour la terre : l'Ange s'en va ... ». Le samedi 24 janvier 1925, il reçoit l'Extrême-Onction, puis dans les bras de sa mère il ouvre les yeux, fixe souriant une vision en face de lui, au-dessus de son lit, et dit tout bas : « Jésus ! ... Je T'aime ... ». Puis plus doucement : "Maman..." Car Jésus n'est pas venu seul... Il était midi 50. Et on était bien un samedi.
Sa Sainteté le Pape Pie XI reçut un million trois cent douze mille signatures d'enfants et d'adultes lui demandant de hâter la béatification du petit Guy de Fontgalland. À la date du 1er mars 1934, de nombreuses faveurs étaient attribuées au petit Serviteur de Dieu : conversions (244), guérisons miraculeuses attestées par des médecins (742), vocations connues (698), grâces relatées (environ 85.000) ... Des images de lui furent tirées par centaines de mille en 48 langues différentes ! 726.000 parcelles de ses vêtements furent demandées comme reliques à sa mère, Mme de Fontgalland ! Puisse-t-il devenir de plus en plus l'Ange recruteur de vocations sacerdotales et d'éducateurs Catholiques, afin qu'élevée dans la connaissance et l'amour de Jésus-Christ, la jeunesse produise de nombreux et dignes émules de Guy, réalisant la parole prophétique de Saint Pie X : « Il y aura des Saints parmi les enfants. »


Imprimatur : J.PAILHOL, prélat de S.S. Vicaire gén.

Adresser le récit des faveurs obtenues après invocation dans la prière du petit Guy de Fontgalland à l'association « Les Amis de Guy de Fontgalland », 3 passage de la fontaine 94800 Villejuif (France) ou à l'adresse email : amisdeguy-defontgalland@neuf.fr ; neuvaine et prière pour demander la béatification de Guy disponibles gratuitement sur demandes à cette même adresse email.

 

 

 

 

Le petit mot de Ludovic Lécuru

 

Guy de Fontgalland n'a pas eu une vie extraordinaire. Il n'est pas mort martyr. Né en 1913, mort à 11 ans, il n'a pas eu le temps d'accomplir des exploits. Mais durant ces onze années de vie effacée, celles que n'importe quel enfant aurait pu accomplir, il a su se laisser transformer par l'Esprit, peu à peu par François Biju-Duval.
Qui a dit que « décrocher les palmes de la sainteté » était un exercice difficile, nécessitant une ascèse héroïque ? Qui a dit que seuls les adultes pouvaient ainsi accéder à ce titre, après un long combat spirituel ? La sainteté ne relève pas de cet ordre. Elle ne se prend pas à la force du poignet. Elle s'accueille comme un don de Dieu et est accessible à tous (Vatican II, Lumen Gentium).
C'est pourquoi, dès le début du XXe siècle, bravant les idées préconçues de son époque, Pie X déclarait que l'on pouvait trouver des saints dès le plus jeune âge, et que l'Église pourrait être amenée à canoniser des enfants, qui sans être matures, peuvent être saints à leur manière. « Laissez venir à moi les petits enfants » (Lc 18, 16), demandait Jésus, montrant par là que Dieu aimait d'un amour particulier les enfants.
Pourquoi donc Dieu se priverait-il de leur accorder ses grâces ? Bien au contraire.
Et si nous voulons retrouver un coeur simple, nous pouvons prendre pour modèle des enfants qui ont particulièrement été ouverts à l'Esprit-Saint, comme, parmi tant d'autres, Guy de Fontgalland, dont un procès de béatification fut ouvert de 1932 à 1948. Les balbutiements dès son baptême, fin 1913, Guy de Fontgalland est voué à la Vierge Marie par ses parents. Ceux-ci l'ouvrent à la vie spirituelle ; son premier mot prononcé est « Zézu »... Guy est un enfant capricieux, qui sait ce qu'il veut : son éducation n'est pas facile. Mais de nombreuses remarques de lui témoignent d'une grande ouverture au domaine spirituel. Il apprend à son petit frère le signe de la croix. Ses parents l'emmènent, à 4 ans, prier sur la tombe de Sainte Thérèse de Lisieux : il sent une odeur céleste. Dès l'âge de 4 ans, Guy veut imiter Jésus en tout point, se débarrassant même de gants, puisqu'à l'époque de Jésus, « les gants n'existaient pas » : attitude d'enfant, certes, mais révélant une disposition du coeur à vouloir ressembler au Christ. L'abbé Callon, qui accompagnait Guy, souligne : « Ce qui me paraissait dominer, c'est que, pour Guy, Dieu était véritablement un ami, une personne ». En témoigne cette anecdote rapportée par sa mère : "Un soir, ne le trouvant pas encore endormi un bon quart d'heure après qu'on l'eut couché, je lui dis : Mais que fais-tu, mon chéri, tu ne dors pas ? - Non, je cause ! - Tu causes ? Mais tu es tout seul ! -Mais non, je ne suis pas seul, je cause avec le petit Jésus". "Un désir authentique" Guy reste cependant difficile : il résiste aux ordres de sa mère, veut faire plier les autres à ses caprices. Il se bat souvent avec son frère, et déteste être dérangé dans ses jeux de meccano. Pourtant, il cherche à se dominer et à se soumettre à ses parents. Quand il casse un objet, il n'hésite pas à se dénoncer : c'est un enfant loyal, détestant le mensonge. Indolent à l'école, mal noté, moqué parfois, il ne répond jamais par la force mais pardonne. Guy parle des réalités surnaturelles, de la mort, du Ciel, avec la simplicité d'un enfant au coeur pur. « Pour aller au Ciel, c'est très simple : il suffit d'aimer Jésus et sa maman plus que tout et par-dessus tout ». À 6 ans, Guy révèle son désir d'être prêtre. Son père lui propose une panoplie pour qu'il s'amuse à dire la messe. « Non merci. papa, c'est du faux ».
Ayant appris que tous les pays ne connaissent pas Jésus il préfère repérer ces pays dans un Atlas et construire un avion pour partir en mission... «Maman, parle-moi du petit Jésus sur la croix. C'est ça qui me fait détester mes péchés : voir Jésus qui a mal pour moi sur sa croix et sa maman qui pleure. Je les aime tant.» Guy veut faire des sacrifices, par amour de Jésus. «Un jour, à quatre heures, il refusa devant moi, raconte un témoin, un gâteau pour l'offrir au petit Jésus». Il renonce aussi à l'argent qu'on lui a donné pour acheter une friandise, et le donne à un pauvre rencontré dans la rue. Ainsi multiplie-t-il les petits actes au jour le jour.
Après sa première confession, son coeur renouvelé lui fait ressentir une joie immense dont il témoigne à sa mère :

« J'aimerais que tout le monde soit heureux comme moi !  » La préparation pour le Ciel. Le jour de sa communion, qu'il désirait depuis l'âge de quatre ans, il reçoit la révélation de sa mort prochaine: il acquiesce avec joie, sans peur. De ce jour (1920) s'opère une véritable conversion, où Guy se fait plus grave, plus obéissant, se donne à Dieu. Ce changement se constate autour de lui. Après la communion, dans sa prière, Guy se perd dans les bancs en revenant à sa place ; il témoigne qu'à ce moment de la messe, « Jésus me parle, je l'écoute et je le savoure ». Dieu l'accompagne ensuite dans tous les actes de sa vie. Il éduque certaines attitudes de ses parents par des paroles pertinentes, parfois à la limite de l'insolence, sur l'humilité que ses parents ne possèdent pas assez, ou sur la vanité des toilettes de sa mère.
Juillet 1924, pèlerinage à Lourdes. La Vierge lui apparaît alors qu'il dit seul le chapelet devant la grotte, et lui annonce qu'elle viendra bientôt le chercher. Guy, dès lors, prie davantage. et devient plus appliqué un travail, sachant qu'en cela il plaît à Jésus. Le 7 décembre, anniversaire de son baptême, il tombe malade, et annonce à sa mère sa mort prochaine «un samedi». Les jours suivants. la douleur augmente ; Guy offre ses souffrances.
Le 24 janvier 1925, Guy meurt, sa main dans celle de sa mère, dans une attitude d'extase. Durant les trois dernières semaines de sa vie, il a affiné son âme au point que sa mère en a été bouleversée. On viendra bientôt par milliers se recueillir sur sa tombe, à Die. Des dizaines de jeunes avoueront avoir trouvé leur vocation grâce à Guy lequel voulait tant devenir prêtre.

Polémique : Tandis que la vie de Guy est présentée en modèle et rayonne dans le monde entier, de nombreuses personnes s'opposent à la béatification ouverte en 1932. Pour elles, il était impossible qu'un enfant puisse être déclaré saint. Par apaisement, l'Eglise ferma tous les procès en béatification d'enfants en cours. Les temps n'étaient pas encore mûrs.
Pourtant, l'Eglise affirme toujours avec Jean-Paul II, cette idée que la sainteté n'est pas un titre qui se conquiert, mais d'abord un don qui s'accueille. De nombreux autres enfants, aujourd'hui, sont ainsi en passe d'être canonisés comme les voyants de Fatima par exemple.
Mais laissons l'Église, dans sa grande sagesse, discerner : l'important n'est-il pas pour nous de rencontrer sur notre route des témoins de la Lumière, qui nous aident, à notre tour. à être réceptifs aux dons de l'Esprit ? Alors nous pourrons retrouver des coeurs d'enfants. Car « quiconque n'accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant, n'y entrera pas » (Mc. 10, 15).
1. « Les adultes doivent apprendre des enfants les voies de Dieu : de leur capacité de l'aire confiance et de s'abandonner, ils peuvent apprendre à prier avec une légitime assurance : "Abba, Père".  »
(Jean-Paul II le 1er janvier 1996).

 

 

Neuvaine pour le 95ème anniversaire de sa naissance

 

 

Guy de FONTGALLAND on Facebook

 

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Commentaires (7)

1. Elisabeth M 05/05/2020

Bonjour, Je connais un peu Guy habitant Valence. Il est enterré dans le cimetière de Bourg les Valence avec son frère et ses parents. Je cherche à contacter l'association "les amis de Guy de Fontgalland", mais n'y arrive pas, les mails me renvoient un message d'erreur... A qui m'adresser ? J'espère qu'il ne va pas être oublié !

Patrick Robles

Patrick Robles Le 10/05/2020

Bonjour, Je crains qu'elle n'existe plus. Pour les dévots, une consolation : https://www.facebook.com/Guy-de-Fontgalland-120022680025/

2. roland maurin 17/09/2011

bonjour,
connaissant bien guy de fontgalland puisque je suis originaire de la region de die(drome)il serait interessant de faire une demande d'un timbre poste pour le centenaire de sa naissance en 2013 et des maintenant.je recherche des images sur guy de fontgalland egalement.

3. maurin roland 01/09/2011

bonjour,
ou est inhume le petit guy de fontgalland.merci pour votre reponse.
roland maurin ancien habitant de la region de die(drome)

Note du webmaster : aux dernières nouvelles, sans indications précises, le petit Guy a été inhumé à Bourg-lès-Valence

4. Karine 13/03/2011

Bonsoir,
C'est avec émotion que je découvre ce site car je connais bien l'appartement dans le quel il a vécu. Je pense souvent à lui et à sa maman qui a du tant souffrir de le perdre et de ne pas réussir à le faire béatifier...

5. Konan Armel 22/02/2011

Les mots me manquent et je ne sais pas quoi dire;car c'est la première fois que je découvre le petit ange de Jésus;suis vraiment pris d'admiration mais en même temps je bénis le nom de Dieu pour ses mystères qu'il nous fait découvrir chaque jour.Amen

6. grelot 08/03/2010

de tres belles choses a lire et malgres tout beaucoup de tristesses pour ce petit ange

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