Le secret de Marie 2 du Père de Montfort

 

76. 5 Il faut arroser continuellement cet arbre divin, de ses communions, ses messes et autres prières publiques et particulières; sans quoi cet arbre cesserait de porter du fruit.

77. 6 Il ne faut pas se mettre en peine s'il est soufflé et secoué du vent, car il est nécessaire que le vent des tentations le souffle pour le faire tomber, que les neiges et les gelées l'entourent pour le perdre; c'est-à-dire que cette dévotion à la Sainte Vierge sera nécessairement attaquée et contredite; mais pourvu qu'on persévère à le cultiver, il n'y a rien à craindre.

3. Son fruit durable : Jésus-Christ.

78. Ame prédestinée, si vous cultivez ainsi votre Arbre de vie nouvellement planté par le Saint-Esprit en votre âme, je vous assure qu'en peu de temps il croîtra si haut que les oiseaux du ciel y habiteront, et il deviendra si parfait qu'enfin il donnera son fruit d'honneur et de grâce en son temps, c'est-à-dire l'aimable et l'adorable Jésus qui a toujours été et qui sera l'unique fruit de Marie. Heureuse une âme en qui Marie, l'Arbre de vie, est plantée; plus heureuse celle en qui elle est accrue et fleurie; très heureuse, celle en qui elle porte son fruit; mais la plus heureuse de toutes est celle qui goûte et conserve son fruit jusqu'à la mort et dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il. Qui tenet, teneat.


Un jour ou le livre le secret de Marie s'était retrouvé miraculeusement dans la chambre de Marthe Robin, la Sainte Vierge lui avait dit que tout le monde devrait avoir ce livre.

 

 

Le très Saint-Père Jean-Paul II lisait et aimait beaucoup le Père de Montfort


Ma dévotion mariale ainsi modelée - je ne vous en donne aujourd'hui qu'un bref aperçu - dure en moi depuis lors.

Elle est partie intégrante de ma vie intérieure et de ma théologie spirituelle.
On sait que l'auteur du traité définit sa dévotion comme une forme « d'esclavage ». Le mot peut heurter nos contemporains. Pour moi, je ne vois là aucune difficulté. Je pense qu'il s'agit là d'une sorte de paradoxe comme on en relève souvent dans les Evangiles, les mots « saint esclavage » signifiant que nous ne saurions exploiter plus à fond notre liberté, le plus grand des dons que Dieu nous ait faits.
Car la liberté se mesure à la mesure de l'amour dont nous sommes capables...

Faisant suite à cette méditation très personnelle confiée à André Frossard, Jean Paul II s'est exprimé à une autre occasion sur son rapport à Montfort :

« Il y eut un moment où, en quelque sorte, j'ai remis en question mon culte pour Marie, pensant qu'en prenant une importance excessive il finirait par compromettre la suprématie du culte dû au Christ.

Après avoir lu et médité le "traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge", j'ai trouvé réponse à mes perplexités,

L'auteur (Grignion de Montfort) est un théologien de valeur, sa pensée mariologique est enracinée dans le mystère trinitaire et dans la vérité de l'incarnation du Verbe de Dieu. »

 

Jean Paul II

 

 


The Secret of Mary -

 

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